Les championnats méditerranéens des cadets et cadettes annulés. Le TQO menacé.
Tel un tsunami dévastateur, le coronavirus continue de faire des ravages dans les milieux sportifs de par le monde. Les dégâts qu’il a causés sont, jusqu’à présent, considérables :report de compétitions, matches à huis clos, supporters frustrés et, comme bouquet, inestimable manque à gagner pour les différentes parties prenantes (clubs, fédérations, chaînes de télévision, sponsors…).A l’image des sports «contaminés»par cette redoutable épidémie, le handball n’est pas en reste. En effet, après le report, par la CAHB (Confédération africaine de handball )des épreuves de la supercoupe et de la Coupe d’Afrique des clubs champions prévues fin mars en Algérie, c’est maintenant au tour de la Confédération méditerranéenne de handball de baisser pavillon devant le coronavirus, en annonçant l’annulation des championnats des cadets et des cadettes qu’elle comptait organiser, début avril, au Maroc.
Menace sur le TQO ?
Par ailleurs, la valse des reports ne semble pas près de s’essouffler, puisque l’on parle déjà de menace sur le TQO (Tournoi de Repêchage pour la qualification aux Jeux olympiques Tokyo 2020)auquel prendra part le sept national à partir du 17 avril prochain à Paris. Menace alimentée par l’intention, non encore officialisée, de l’IHF (Fédération internationale de handball ) de reporter ledit tournoi à une date ultérieure, en raison de la panique populaire qui ne cesse de s’amplifier dans ce pays durement secoué par l’épidémie.
Apparition des premiers masques
Dans la foulée, on a enregistré, ces jours-ci, une première incroyable dans l’histoire du handball tunisien, à savoir le recours de plusieurs joueuses, lors de certaines rencontres de la dernière journée du championnat, au port des fameux masques de protection contre le coronavirus! Décor inhabituel qui n’a pas, pour autant, surpris tous ceux et toutes celles qui, la panique aidant, se sont installés, corps et âme, dans les campagnes de prévention menées tambour battant par l’Etat. Entre-temps, rien n’a filtré, pour le moment, du sort des rencontres de ce week-end, la Fthb étant encore dans l’embarras de choisir entre la poursuite normale des compétitions et l’imposition du huis clos.
Mohsen ZRIBI